Contrebasse: Pierre Nicolas. Guitare : Victor Apicella. Pour composer cette chanson Georges Brassens s’est inspiré d’une femme dont il était amoureux. Nous sommes en 1948 et la jeune fille en question se prénomme Nadine. Elle est présentatrice à l’Olympia de Paris. Nadine. Malheureusement pour Georges Brassens, cet amour n’est pas 1968- "Si tu étais une fleur" - 45 Tours CBS 2997 Si tu étais une fleur / Je vous prête mes yeux . Ils ont fini par comprendre qu'Abrial n'était pas un yéyé. Il est écrit : "Le talent d'Abrial est totalement neuf et différent de tout ce qui a pu être fait jusqu'à présent. Il a réussi sur ce disque ce qui paraissait être une Carje serais prêt à tout recommencer, oui à recommencer C'était bien, bien, je m'en souviens mais c'est loin, si loin Mais tout, tout me revient Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs A la fin des vacances et les amours de plein ciel Une fille et des fleurs et un garçon en pleurs C'était nous en Provence, un beau jour de grand Vay Tiền Nhanh. Le témoignage de PaulSaint Paul se veut le témoin du ressuscité. Il n'a pas connu le Jésus d'avant Pâques, mais il considère que l'événement prodigieux qu'il a vécu sur le chemin de Damas, celui qui l'a ébloui au point de le rendre aveugle, est une apparition du ressuscité qui lui confère le titre d'apôtre. En s'adressant aux Corinthiens chez lesquels la foi en la résurrection de Jésus fait manifestement difficulté, il proclame à son tour, comme Pierre, ce qui est arrivé à Jésus et s'en porte ensuite le témoin En tout dernier lieu, il m'est apparu à moi comme à l'avorton » 1 Co 15, 8.> CONTEMPLER la conversion de saint Paul par le CaravagePaul dit de manière stylisée et facile à transmettre les deux points essentiels de la foi mort et sépulture d'une part, résurrection d'autre part. Il appuie sa proclamation sur le témoignage de tous ceux qui ont été les bénéficiaires d'une apparition du ressuscité. Il se met enfin en scène lui-même. L'évocation de tous ces témoins est une invitation à les consulter si la chose est possible. Mais elle ne doit pas nous faire oublier que les apparitions de Jésus ont été reconnues dans la foi. Le chrétien est invité à entrer dans la chaîne des nouveaux témoins qui auront cru sur la parole des témoins terme, employé plusieurs fois par Paul et généralement traduit en français par "il est apparu", dit en fait "il a été vu", "il s'est donné à voir". Il souligne l'initiative absolue de Jésus dans ses avoir rappelé l'essentiel du message, Paul entre en débat avec ceux des Corinthiens 1 Co 15,12-58 qui soutiennent qu'il n'y a pas de résurrection des morts et qui posent déjà la question de savoir comment les morts peuvent ressusciter. La réponse de Paul se déroule en deux temps. Tout d'abord 1 Co 15,12-27, il tire les conséquences de l'hypothèse selon laquelle le Christ ne serait pas ressuscité. Le message apostolique devient alors vide de contenu et avec lui la foi chrétienne. Les témoins sont de faux témoins. Le don du salut n'a pas eu lieu. Ceux qui sont morts dans le Christ sont perdus. Comme de telles conséquences sont impensables, Paul revient à sa conviction "Mais non, Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui sont morts" 1 Co 15,20. Cette réponse ne vaut évidemment qu'à l'intérieur de la cohérence de la foi. Mais elle a l'intérêt de montrer que la résurrection est la clé de voûte du message chrétien avec elle il tient ou tombe tout répondant à l'objection qui monte de tous les siècles "Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps reviennent-ils ?" 1 Co 15,35, il prend l'image du grain de blé qui meurt dans la terre et donne place à une plante généreuse sans commune mesure avec sa semence. Il admire l'identité de l'espèce qui demeure entre le grain de blé et l'épi. Mais il ignore tout du processus biologique de la germination et de la croissance des plantes. Pour lui, le phénomène est miraculeux et inexplicable. Il constate simplement le pouvoir de Dieu qui suscite avec très peu de chose un corps considérable. Il y voit une image de la toute-puissance divine dans la résurrection. Celui qui peut faire l'un peut aussi faire l'autre. L'analogie illustre le paradoxe de lacontinuité et de la discontinuité radicale entre le corps périssable et le corps ressuscité semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible ; semé périssable, il ressuscite éclatant de gloire ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force » 1 Co 15,42-44.Sans doute n'y a-t-il là qu'une image et nous savons aujourd'hui à quelles lois obéit le passage de la graine à la plante. Mais l'intérêt de l'argumentation est d'éviter de nous faire tomber dans une imagerie matérialiste. Paul avoue son incapacité à dire le comment du passage du corps mortel au "corps spirituel" et incorruptible. Mais ce passage n'est pas impensable, puisque la nature nous en fournit une image. Le sens du messageJésus s'est présenté comme "le Fils" par excellence à l'égard de Dieu qu'il appelait son Père en un sens privilégié. Était-ce une imposture ou le signe d'un trouble mental ? Dans le conflit qui l'a opposé aux chefs religieux de son peuple, qui avait raison et qui avait tort ? De quel côté était la justice ? De quel côté, en définitive, se trouvait Dieu ? En n'intervenant pas lors de la crucifixion, Dieu n'avait-il pas donné raison aux adversaires de Jésus ? Malgré le témoignage exceptionnel que ce dernier avait donné dans sa manière de mourir et qui avait fait "craquer" tant de témoins, un doute ne pouvait pas ne pas peser le soir du vendredi saint sur le vrai rapport de Jésus à résurrection de Jésus, attribuée dans le Nouveau Testament à l'action toute-puissante du Père, vient trancher divinement le débat. Car nous changeons de registre dans la nature du témoignage. Celui que Jésus avait précédemment donné s'inscrivait dans le partage de notre condition de vie. Il employait notre langage et faisait tout pour se faire comprendre de nous. Désormais, le témoignage donné est celui de la transcendance divine. C'est un tout autre langage, si fort que nous ne pourrions ni le comprendre ni l'accepter s'il ne venait au terme de l'itinéraire qui précède. Privée de ce contexte, la résurrection de Jésus n'a pas de sens ni de crédibilité. Elle n'est la résurrection de au contraire dans son lien avec l'existence de Jésus, son message, sa manière de vivre et de mourir, elle prend valeur de signature divine de l'itinéraire humain de Jésus. De son côté, Jésus en avait scellé le sens dans sa mort pour le Père et pour ses frères. En réponse, Dieu scelle cette existence en montrant qu'elle débouche sur la vie. La résurrection sera reçue dans l'Église comme la grande preuve de la divinité de Jésus, puisque celui-ci avait revendiqué cette filiation et qu'elle se trouve confirmée. La résurrection nous dit aussi que la voie de l'amour, suivie inconditionnellement par Jésus jusqu'au don de sa vie, n'est pas une voie sans issue, une sorte de cul-de-sac qui ne déboucherait sur rien. La voie de l'amour est aussi la voie de la résurrection, c'est la Vie"La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant", dira plus tard Irénée de Lyon. Cette parole se vérifie d'abord dans la résurrection de Jésus. Dieu a voulu que Jésus soit rendu à la vie, à une vie plénière pour que tout homme puisse vivre. C'est là qu'il met sa gloire, c'est-à-dire sa propre beauté. La résurrection est belle en un sens évidemment différent de la mort de Jésus. Cependant, c'est la même beauté qui de secrète devient résurrection de Jésus, c'est donc la victoire de la vie sur la mort. Victoire bien exceptionnelle, dira-t-on, au regard de la défaite universelle. Sans doute, mais cette victoire n'est pas l'exception qui confirme la règle, mais la révélation que ce qui est arrivé à Jésus est pour nous. La résurrection de Jésus est la promesse de la nôtre. Elle nous donne l'image même de ce que nous sommes appelés à devenir. Elle est le symbole concret de ce que nous mettons sous le mot salut, puisque pour nous, être sauvés, c'est vivre, vivre intensément et toujours, dans une vie d'amour. Nous vivrons en Dieu éternellement de la vie que manifeste Jésus. Sa destinée sera la nôtre. Elle nous dit que l'ordre universel de la mort est déjà vaincu en celui qui prend la tête de l'humanité pour la conduire vers la résurrection de la fin des temps. Si l'on peut dire, la résurrection de Jésus, c'est la garantie-or des promesses qui nous sont cette promesse n'est pas un "opium du peuple". Elle est déjà un don qui sollicite toutes les énergies humaines pour la construction d'une société juste, libre et fraternelle. Elle présente ses propres arrhes dans notre vie terrestre. Elle est secrètement présente, chaque fois qu'une personne ou un groupe humain se trouve libéré d'une situation intolérable, d'une injustice ou d'une oppression, d'une grave maladie, d'un trouble psychologique grave ou aliénant. La force de la résurrection s'exprime à travers tous ceux qui ont la générosité de donner, à leur tour avec et comme le Christ, leur vie pour la justice et la signification du tombeau videLe tombeau vide n'est pas à lui seul une preuve de la résurrection. Cependant, situé à sa place à l'intérieur du message de la résurrection, il garde une importance capitale. Car il est la seule trace, toute négative d'ailleurs, qui puisse être observée de la résurrection du côté des phénomènes de notre monde. "Par rapport à l'univers phénoménal la résurrection est disparition" E. Pousset. Mais cette trace mystérieuse et inexplicable doit exister, pour pouvoir affirmer un minimum de continuité entre le corps humain de Jésus et son statut de ressuscité. La conception juive de l'homme, en effet, n'est pas ouverte à la perspective de l'immortalité de l'âme, car pour elle le corps est la personne même. C'est la personne tout entière de Jésus qui est ressuscitée, celle qui avait assumé notre condition et était entrée dans le réseau des communications humaines à travers son être-corps. Dans la prédication de la Pentecôte, Pierre en appelle au fait que le Christ "n'a pas été abandonné au séjour des morts et [que] sa chair n'a pas connu la décomposition" Ac 2,31. C'était à l'époque "un préalable à la possibilité de confesser la résurrection".Dans la cohérence de la foi, le tombeau vide a une triple signification symbolique 1. La pierre roulée signifie la victoire de Dieu sur les forces de la mort et l'ouverture du séjour des morts, ce que la tradition juive appelait le Elle oriente vers l'espérance de la manifestation définitive du Christ. De même, les linges laissés au tombeau "représentent un vieux vêtement usé" et la "libération de Jésus des liens de la mort par le Dieu de Pâques".3. Le tombeau vide est enfin un signe annonciateur du retournement du monde à la fin des temps. Il nous dit que la figure de ce monde n'est pas sa réalité ultime et que la loi de la corruption n'est pas le dernier mot de la condition humaine, puisqu'en la personne de Jésus le cosmos a déjà connu une première et discrète déchirure, dont l'achèvement doit rendre l'univers transparent à la vie de Dieu. Paroles de la chanson Une fleur pour vous par Georges Hamel Une fleur à ma boutonnière une fleur quand je chante pour vous Pour vous dire à ma manière que je vous aime beaucoup Une fleur à ma boutonnière que je porte fièrement pour vous Cette fleur pour moi est si chère elle représente chacun de vous Les pétales de cette rose sont les années passées près de vous Je ne connais pas de jours moroses lorsque je chante pour vous Sous les réflecteurs de la scène sous la fumée qui grise mes cheveux Je chante mes refrains les plus simples ils sont l'image des jours heureux Une fleur à ma boutonnière une fleur quand je chante pour vous Pour vous dire à ma manière que je vous aime beaucoup Une fleur à ma boutonnière que je porte fièrement pour vous Cette fleur pour moi est si chère elle représente chacun de vous Quand viendra l'automne de ma vie et que je devrai vous faire mes adieux J'aurai en moi la nostalgie de mes refrains des jours heureux Je reverrai ce temps plein d'ivresse avec une rosée dans les yeux Me rappelant les fleurs de ma jeunesse ont fait de moi un homme heureux Une fleur à ma boutonnière une fleur quand je chante pour vous Pour vous dire à ma manière que je vous aime beaucoup Une fleur à ma boutonnière que je porte fièrement pour vous Cette fleur pour moi est si chère elle représente chacun de vous Elle représente chacun de vous Paroles de la chanson La Fleur Du Large par Agnès Bihl J'suis la fille d'un brigand J'suis la fille d'un corsaire J'vais par mers et par vents Faire la terre buissonnière Plutôt pirate, peut-être viking J'ai peur de rien sauf des rivages J'me bats en mer comme sur un ring Tout l'monde m'appelle la Fleur du Large Et à la mer comme à la mer Je hisse ma vie, ça tourne la tête J'suis cap'taine au long courant d'air J'sème le vent et j'parle aux tempêtes Sans cesse barrer, sans cesse partir J'ai compris qu'faut être toujours prête Que bon vent ne saurait mentir Qu'la liberté s'apprend sans maître J'me fous bien, si j'me noie, que l'eau soit bonne ou pas S'il y a un temps pour tout, j'en veux du gros pour moi Et j'me pousse en dérive toujours la plage au ventre Loin des îles, trop faciles, sur la j'tée, j'jette pas l'ancre Avec moi le déluge, je suis toute au naufrage Sur mon radeau j'méduse les hommes d'équipage Et leur cargo prend l'opinion publique qui parque Leur morale bateau contre qui mène sa barque Et sans fin, j'carapate de frégate en galère Je ne suis que pirate et qu'une aventurière J'suis la fille d'un bandit J'suis la fille d'un corsaire Les hommes, quand je les fuis M'appellent la Sorcière Mais moi, j'les r'fuse à cœur perdu Ces faux mutins qui s'veulent mutants Qui pour ma fleur, m'montrent leurs écus Pour m'payer en amants contents Trop fière pour leur servir d'joujou Qui geint quand eux ne le sont pas Fille soumise mise sous un homme saoul Bobonne à rien et bon appât Et eux qu'essayent de me séduire S'contentent, et tentent de m'mettre en cage Moi comme château, j'vois qu'mon navire Comme bijoux, j'veux qu'les coquillages Et dès que je pose pied sur c'bout d'terre, terre à terre Je deviens miss Anguille et je me fais mystère J'suis toute à la rivière, comme une carpe j'fais la muette Dès qui m'jettent à la joue leurs pauvres embruns d'causette Mais je n'leur donne rien, je reste dans ma coquille Et eux, qui m'postillonnent leur triste embrun d'ennui Ils méprisent, ils médisent, et bien sûr m'crachent dessus Ça les distrait d'leur vie, d'leur pauvre gagne-pain perdu Et toujours je dois fuir leur morale des terres Dardant vers l'horizon mon corsage de corsaire J'suis la fille d'un pochard J'suis la fille d'un pochtron J'suis qu'une serveuse de bar Mes voiles, c'est mon torchon C'est toujours drôle une fille d'corsaire Qu'on peut faire chanter au pourboire Une fille qui n'sert qu'à s'laisser faire Tant qu'y'a d'la vinasse, y'a d'l'espoir Mais faut bien nourrir mon pirate Celui qui tangue de bar en bar Et contre un sucre, v'là qu'j'donne la patte Pour payer l'verre où il s'amarre Et j'reste là, la mer dans l'âme L'ancre jetée sur le comptoir J'le vois se noyer dans une larme Du fond d'son verre, d'sa mort à boire Je n'suis qu'une fille de peine, je n'suis qu'une fille de joie Car l'ivrogne devient prince quand le client est roi Et chaque soir, je taquine, je coquine et mutine Pour gagner les bonnes graisses de ces marins d'cuisine Mais qu'un jour vienne au port le corsaire que j'attends Pour qu'enfin je puisse en avoir pour mon amant Que ces moussaillons voient qu'c'est une autre paire de hanches Que celles qui les menaient au fond de leurs nuits blanches Il s'ra mon capitaine par mon seul commandement Et j'arrêterai enfin d'vivre de l'erreur du temps J's'rai la femme d'un brigand J's'rai la femme d'un corsaire Fleur du Large en plein vent J'f'rai la terre buissonnière

que ma vie soit une fleur paroles